Dans la conduite du changement, toute l’équipe doit bouger ensemble!

Tous ensemble, en équipe pour la conduite du changement
Tous ensemble, en équipe pour la conduite du changement

En tant que leader, manager, nous souhaitons embarquer tout le monde ensemble dans la conduite du changement. Cela s’avère souvent difficile!

Les réticents, les réfractaires nous freinent, voir nous agacent.

Comment décrypter les réactions des uns et des autres?

La loi d’Evrett Rogers

Courbe de l'innovation peut être utile dans la conduite du changement
Courbe de l’innovation peut être utile dans la conduite du changement

Everett Rogers est confronté à la résistance au changement dès son plus jeune âge. Adulte son intérêt se porte pour la diffusion de l’innovation. Il développe son célèbre schéma, issu de ses recherches en s’inspirant de la courbe de Gausss. Il définit alors cinq groupes de population dans leur rapport à la nouveauté.

Voici les catégories illustrés métaphoriquement par des animaux

Les novateurs

 Le novateur est comme un oiseau-mouche, toujours en train de voler d’un projet à l’autre, découvrant de nouvelles idées et les mettant en pratique avec agilité et rapidité.

L’oiseau-mouche est connu pour être un oiseau rapide et agile, qui est capable de changer de direction rapidement et de s’adapter à son environnement de manière flexible. De la même manière, un novateur est constamment à la recherche de nouvelles idées. Leur besoin de changement est plus un moteur « interne ».

Les premiers adoptants

Les 1ers adoptants sont comme un écureuil, toujours prêt à explorer de nouvelles pistes et à ouvrir de nouvelles voies.

L’écureuil est connu pour être un animal curieux et aventureux, toujours à la recherche de nouvelles expériences et de défis à relever. De la même manière, un pionnier aime prendre des risques et ouvrir de nouvelles voies. Ils n’hésitent pas à exprimer leur évaluation de la nouveauté.

La majorité précoce

La majorité précoce est comme un canard, suivant toujours le leader et nageant dans la même direction.

Les canards sont connus pour être des animaux qui aiment être en groupe et suivre un leader. De la même manière, la majorité précoce plus réfléchis, attendent les retours d’expérience des premiers avant de faire le pas. Ils sont alors capables de s’adapter à la direction que prend le groupe, tout en contribuant de manière positive et peuvent aider à maintenir l’harmonie et la cohésion au sein de l’équipe, tout en apprenant de nouvelles choses et en partageant ses idées.

La majorité tardive

La majorité tardive est comme un hérisson, prenant le temps de réfléchir avant de s’engager ou de suivre le mouvement.

Les hérissons sont connus pour être des animaux prudents et circonspects, qui prennent le temps de réfléchir avant d’agir. De la même manière, La majorité tardive peut être réticent à s’engager ou à suivre le mouvement, préférant prendre le temps de bien réfléchir à ses options et de peser le pour et le contre, d’avoir des preuves de l’intérêt du changement avant de prendre une décision. il donne l’impression d’être un frein à l’action.

La garde

La garde est comme un lapin, figée par la peur face à de nouvelles situations.

Les lapins sont connus pour être des animaux craintifs et réfractaires au changement, qui peuvent avoir peur de tester de nouvelles situations ou de sortir de leur zone de confort. De la même manière, un réfractaire peut être timide et réticent à essayer de nouvelles choses ou à prendre des risques, préférant rester dans ce qui lui est familier et sûr. Le changement est perçu comme une menace. Ces personnes ne se laissent convaincre que si les avantages de la nouveauté sont très largement supérieurs aux avantages de l’ancienne formule.

Alors comment ne pas se prendre les pieds dans le tapis dans la gestion du changement?

La loi d’Evrett Rogers offre un cadre de réflexion facilitant la stratégie de mise en place de nouveaux projets ou de nouvelles orientations et peut vous être de grande utilité dans la conduite du changement.

1 – Cartographiez votre équipe face au changement que vous initiez.

Chaque collaborateur va réagir différemment. Ils peuvent également adopter des comportements différents dépendant des types de changements ou en fonction de leur état (challenge professionnel, vie privée…).

Vous pouvez également élargir votre terrain de jeu et cartographier les parties prenantes au-delà de votre équipe.

2 – Identifiez vos novateurs et les premiers adoptants pour vous aider à lancer la machine

Bien souvent, il nous arrive de démarrer par les réfractaires, les raleurs, ce qui se manifestent haut et fort

Il est préférable au début de travailler avec les novateurs et 1ers adoptants. Vous allez pouvoir les engager dans le projet comme des locomotives. Vous allez établir des alliances avec eux pour démarrer le projet.

Attention! la locomotive seule ne fera pas avancer le train. Il vous faudra des relais pour créer une majorité. G. Moore estime que la majorité des échecs en matière d’innovation se produisent au moment de chercher à convaincre non plus les individus des deux premiers groupes, mais les masses des deux majorités.

3 – Prenez en compte le temps

Il est important d’accepter le fait que la nouveauté génère des interrogations et des résistances surtout que bien souvent nous n’avons pas le même niveau d’information face à ce projet. Ne les considérez pas trop vite comme des feux rouges!

Plus de temps sera nécessaire pour que les 3 autres groupes afin qu’ils cheminent.

4 – Identifiez les personnes et les groupes de la majorité précoce

L’idée est de comprendre quels aspects d’un projet pourront les convaincre. Vous pouvez organiser des sessions d’échanges par exemple.

5 – Qui sont les personnes de la majorité tardive?

Des sessions de questionnement sur le projet peuvent faire émerger les obstacles, les objections (souvent fondées) et les réticences (souvent plus émotionnelles). L’idéal est d’adopter une posture d’écoute plutôt qu’une posture pour convaincre. L’émergence des freins peut devenir une merveilleuse opportunité d’amélioration du projet .

6 – Et les réfractaires?

Il est crucial de ne pas perdre trop d’énergie avec ce groupe surtout au début. Vous pouvez œuvrer pour que le projet pour qu’il ne soit pas perçu comme une menace. Les réfractaires seront moins virulents et moins nocifs.

Vous avez déjà plus de 80% de personnes embarquées!

Vous commencez à être performant dans la conduite du changement.

Alors vous êtes prêt pour l’aventure!

Si vous avez besoin de conseils ou d’un animateur pour faciliter vos ateliers, notre expertise nous permet de vous accompagner. Selon un client « 6 mois de gagné » avec un accompagnement externe qui permet de libérer la parole et d’augmenter la confiance.

Stéphanie Le Boulaire – Formateur, coach, facilitateur

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Collaborer à distance est-ce plus compliqué?

La Collaboration est un moteur d'engagement
La collaboration est un moteur d’engagement

Nos modes de travail sont en pleine évolution. Nous sommes repensons nos façons de travailler ensemble. Managers, dirigeants, responsables, sont obligés également d’adapter leurs modes de management, de gouvernance, la manière de collaborer à distance.

Pourquoi devrait-on collaborer ?

La collaboration est un moteur incroyable d’engagement qui nourrit nos besoins d’appartenance, d’entraide. Elle nous permet de vivre de belles expériences émotionnelles, qui enrichissent nos souvenirs, nos désirs, notre enthousiasme.

Au-delà du vécu individuel, la coopération apporte 3 améliorations majeures aux organisations

1 – Pour optimiser les ressources

Le travail et les équipe sont organisés de manière à être complémentaire, à utiliser au mieux les ressources et les compétences disponibles. En travaillant ensemble vers un objectif commun, l’organisation collaborative est plus productive et durable.

2 – Pour gagner en agilité

Les prises de décisions sont plus rapides et plus fluides, la résolution des problèmes se fait au plus près du terrain et de manière globale et donc plus efficacement. L’équipe collaborative est plus rapide dans l’exécution en étant à la fois plus réactive et plus mobilisée.

3 – Pour développer l’innovation

En mettant l’intelligence collective au service d’un objectif, la créativité de chacun s’exprime, la confrontation des idées permet de faire naître de nouvelles idées de nouvelles pistes.

Pour ne pas que la créativité pâtisse de ces nouveaux modèles de travail, il est impératif de travailler sur les conditions fondamentales de la créativité avec un soutien sur les outils technologiques.

Quels sont les ingrédients d’une collaboration à distance efficace?

La technologie, les outils pour collaborer à distance

  • un outil de visioconférence. C’est devenu une évidence que tout le monde possède aujourd’hui
  • Il est crucial de mettre à disposition des collaborateurs des outils permettant de concilier créativité et travail à distance.
  • favoriser les discussions spontanées entre collègues
  • mettre à disposition un outil pour consigner les idées, un tableau blanc interactif pour interagir
  • avoir un écran grand pour travailler en multitâches

La collaboration à distance fort heureusement peut se faire virtuellement moyennant une technologie adéquate

Certains collaborateurs ont des freins vis-à-vis de ces outils, il sera important d’avoir un accompagnement intensif.

La confiance

Les collaborateurs doivent accepter le lien d’interdépendance et de ne pas se focaliser uniquement sur bien faire sa tâche. Pour instaurer cette confiance, il est important de choisir ensemble des règles communes de fonctionnement, de communication et de pouvoir les respecter ensemble en mode hybride.

La confiance s’est aussi de pouvoir se dire les choses en se sentant coresponsable. Les capacités d’écoute et d’assertivité, de communication en générale sont primordiales. C’est encore plus important à distance car l’informel, le non verbal sont de moins en moins présent dans notre quotidien et que les risques d’incompréhension, l’interprétation sont plus forts.

Connaître les compétences de chacun, nous permet d’être plus serein car on sait qu’on peut s’appuyer sur les compétences des autres membres de l’équipe dans les situations difficiles. Les membres de l’équipe doivent apprendre à se connaître aussi bien en tant que professionnel qu’en tant que personne. Cela aura un bénéfice sur l’entraide comme sur la montée en compétences de l’équipe. Il ne faudra pas oublier les nouveaux arrivants !

Intérêt individuel versus intérêt collectif ?

Un point essentiel est de partager un but commun, une vision collective de la mission de l’équipe, des valeurs partagées. A distance l’équipe peut paraitre désincarnée, c’est pourquoi, ces éléments devront être rediscuter régulièrement.

A distance, l’individualisme peut de se développer insidieusement et très vite, favorisé par des interactions virtuelles et des relations désincarnées. Les organisations orientées vers la compétition entre individus, vers une exigence des objectifs individuels peuvent accentuer encore plus ce phénomène. La culture managériale conventionnelle a tendance à valoriser plus la performance individuelle.

Il est donc clé d’apprendre à collaborer à tous les niveaux par le biais d’une formation pour enseigner la coopération, comprendre les enjeux, les bénéfices, la mise en pratique et de promouvoir la coopération.

Valoriser, animer la coopération deviennent des rôles clés du manager à distance. C’est à lui qu’incombe le rôle de créer les liens, de créer un climat de confiance, de libérer la parole, de faire circuler l’information, d’impliquer le collectif aussi bien dans l’opérationnel que le créatif…

Avec son équipe, c’est aussi à lui de réinventer les temps de travail qu’ils soient présentiels ou à distance. Que voulons nous faire ensemble dans nos espaces de travail ? Comment voulons nous collaborer à distance et autrement?

Vous êtes prêts à vous lancer dans l’aventure !

Vous avez vous besoin de former vos équipes pour favoriser un bon niveau de collaboration? D’une animation, d’un accompagnement neutre et facilitateur pour vous aider dans ce challenge?

Stéphanie Le Boulaire, formateur, coach, facilitateur

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